
La parentalité parfaite ? Franchement, a-t-elle déjà existé ailleurs que dans les pubs pour lessive ? En 2025, alors que les réseaux sociaux transpirent la critique parentale, de nouveaux styles émergent : le "Trashy Parenting" et le "FAFO". Deux buzzwords qui fleurissent sur TikTok entre confessions hilarantes, jugements acides…, et un vrai reflet de notre ras-le-bol collectif. Mais que cachent vraiment ces tendances, et pourquoi nous touchent-elles autant ? Allez, je mouille la chemise de papa pour tirer tout ça au clair !
Table des matières
Une vague "Trashy" déferle sur TikTok : oser l’imparfait
Je ne vais pas faire mon vieux ronchon, pourtant, ça bouscule grave : la parentalité version "trashy", c’est ce mouvement où des parents – souvent exaspérés autant qu’exaspérants – partagent leurs moments de loose assumée (oui, même le petit dernier qui a mangé des chips au petit-déj, j’ai déjà coché la case).
Qu’est-ce qui est "trashy" selon TikTok ?
- Laisser ses enfants marcher pieds nus dans le supermarché ? Trashy.
- Les laisser s’abrutir devant la tablette tout l’après-midi ? Trashy.
- Demander une baby-sitter en urgence parce que tu vas exploser ? Ultra-trashy !
Mais derrière l’humour de ces vidéos virales, il y a un vrai ras-le-bol du regard des autres. On appelle à témoin tout parent qui s’est déjà senti pointé du doigt pour avoir "mal fait". Perso, j’ai eu ma dose avec les "Et tu leur donnes du jus industriel ?!" ou "Tu ne coupes pas leurs pommes en quartiers égaux ?"…
📢 À retenir :
Le "trashy parenting", c’est avant tout balancer un double doigt d’honneur à l’injonction de la perfection parentale, avec des millions de vues à la clé. Une sorte d’exutoire collectif face à la charge mentale qui nous explose à la figure.
FAFO : place aux conséquences (et à l’apprentissage sur le tas !)
Si le "Trashy Parenting" libère, le "FAFO" – alias "Fuck Around and Find Out" – surfe sur le besoin d’arrêter de tout anticiper. C’est un style où l’on laisse les enfants vivre et… récolter les fruits (bons ou pas !) de leurs propres choix.
Exemple vécu :
Ma fille veut dormir chez une copine la veille d’un examen ? Go, tente, et découvre toute seule que la fatigue ne fait pas bon ménage avec les maths…
Ça fait parfois frissonner nos instincts de super-protecteurs, mais la société commence à réaliser que laisser ses gamins se casser la figure (symboliquement hein, j’ai quand même planqué les tournevis !) est bien plus formateur que d’arriver partout en mode "hélicoptère". Les études récentes le confirment : les enfants à qui l’on donne plus d’autonomie développent une meilleure résilience.
ℹ️ FAFO en pratique
- Poser le cadre AVANT de lâcher prise. On explique, on accompagne, puis on laisse vivre.
- Les erreurs doivent rester proportionnées à l’âge et sans danger grave (sinon c’est plus FAFO, c’est la DDASS direct).
- Courage, il faudra accepter que "j’avais raison" n’est pas une devise garantie !
Pourquoi ça buzz ? La parentosphère sous pression !
Mais pourquoi ces tendances foisonnent-elles ? Parce qu’en vrai, on est tous à bout. Les études de 2025 parlent d’elles-mêmes :
- Les parents se sentent "nuls" en moyenne 3 fois par semaine (ah, moi je bats le record certains jours !).
- Nous avons deux situations hebdomadaires où on ne sait plus quoi faire.
- 41% d’entre nous taisent leurs frustrations pour éviter d’être jugés.
Et sur les réseaux, ça juge, sévère. La honte parentale ("parent-shaming") fait des ravages : anxiété, isolement, sentiment d’être un imposteur… Résultat ? On se compare, on s’auto-flagelle, alors même que chacun fait déjà ce qu’il peut avec ses propres galères !
📊 Petit tableau comparatif des styles parentaux
Style parental | Contrôle | Chaleur / Soutien | Conséquence sur l’enfant |
---|---|---|---|
Autoritaire | Fort | Faible | Obéissance, anxiété |
Permissif | Faible | Fort | Immaturité, manque de cadre |
Gentle parenting | Adapté | Élevé | Confiance, autonomie |
FAFO | Variable | Variable | Résilience, prise de recul |
Trashy (désengagé) | Faible | Faible | Imprévisibilité, stress |
Astuce de papa : Rassurez-vous, la majorité d’entre nous jongle sans le savoir entre différentes cases… selon la fatigue et l’heure du coucher !
"Être un bon père", version 2025 : imparfait, solidaire, et fier de l’être !
Ce que révèlent ces tendances, ce n’est pas qu’on est devenus des parents négligents. C’est juste qu’on n’en peut plus de jongler entre pression, charge mentale, conseils intrusifs et attentes impossibles. Alors on respire, on rigole (parfois jaune), et on ose afficher nos failles.
💡 Conseil d’expert-papa :
La vraie révolution ne sera pas d’être encore plus parfait, mais de reprendre la main sur le récit de notre parentalité. Faire front commun, parler franchement, demander de l’aide, et créer notre propre village…
Après tout, on a survécu à la gastro, au sommeil en pointillés, à la pâte à modeler dans les cheveux, non ? Ça, c’est déjà la vraie base de la parentalité 2.0.
Et si, au fond, être un parent "Trashy" ou "FAFO" en 2025, c’était juste assumer qu’on fait tous au mieux, en mode artisan, et que ça mérite largement d’être valorisé (voire fêté par un bon apéro une fois les enfants couchés) ?